Une main-d'œuvre plus mobile pour l'industrie

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De nouvelles mesures entrent en vigueur, dans le cadre de la Loi modernisant l’industrie de la construction. Les changements visent entre autres une plus grande mobilité de la main-d’œuvre sur le territoire québécois, des chantiers plus inclusifs et de nouveaux critères d’accès aux certificats de compétence.

Mobilité provinciale et diversité de la main-d’œuvre

Un employeur peut désormais faire travailler une personne en dehors de sa région de domicile, et ce, partout au Québec, si cette personne :

  • détient un certificat de compétence compagnon ou occupation et a travaillé au moins 15 000 heures dans l’industrie
  • détient un certificat de compétence et a travaillé pour lui un minimum de :
  • 750 heures dans le cas d’un homme (et non plus 1 500 heures);
  • 400 heures dans le cas d’une femme (et non plus 500 heures);
  • 400 heures dans le cas d’une personne issue des Premières Nations et des Inuit ou représentative de la diversité de la société québécoise.

Accès aux certificats de compétence

La CCQ peut désormais accorder un certificat de compétence:

  • apprenti : lorsqu’une personne démontre avoir acquis, en expérience de travail et en formation professionnelle, un nombre total d’heures équivalant à au moins 35 % de la durée d’apprentissage dans un métier visé, dont électricité (sauf le métier de grutier).
  • occupation :
    • lorsqu’une personne détient 750 heures d’expérience de travail réalisées lors d’activités pertinentes non assujetties à la loi R-20;

Pour obtenir plus d’information sur ces mesures, ainsi que sur la quarantaine de mesures prévues par la loi et leurs dates de déploiement progressif, visitez le //www.ccq.org/modernisation ou communiquez avec la CCQ à l’adresse :  modernisation@ccq.org.

 

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