Perspectives de l’industrie pour 2024

La Commission de la construction du Québec (CCQ) a récemment publié le document Perspectives 2024.

On y apprend que la demande sera encore forte dans l’industrie de la construction en 2024, malgré un contexte économique moins favorable. L’activité devrait connaître une légère baisse de 3 % par rapport à l’année 2023, en demeurant tout de même au-dessus de la base des 200 millions d’heures travaillées.

Ce document révèle également quelques prévisions pour l’industrie électrique. 

Le secteur génie civil et voirie trace la voie en 2024 pour des années en forte croissance

Malgré un recul du côté du sous-secteur des centrales électriques, le secteur est parvenu à augmenter la cadence, surtout grâce à une accélération dans les travaux de routes et d’infrastructures. Presque toutes les régions ont vu leur activité augmenter en 2023 dans ce sous-secteur; seule la région de Québec connaît un léger recul.

Les travaux pour la construction de nouvelles lignes électriques qui serviront à l’exportation, soit celle de Hertel-Des Cantons, ainsi que la ligne pour l’interconnexion Appalaches-Maine, vont s’accélérer.

Au niveau de la filière éolienne, le projet Apuiat se poursuivra en 2024, et des annonces devraient survenir prochainement pour de nouveaux parcs éoliens. Hydro-Québec a lancé un appel d’offres pour un bloc de 1 500 MW cet automne et de nouveaux projets seront sélectionnés.

Seul le secteur des centrales électriques demeurera stable l’an prochain, sans projet majeur actuellement en cours.

Le secteur industriel en impulsion

En 2024, le secteur industriel connaîtra une augmentation importante de ses heures travaillées. La demande pour les batteries électriques portera le secteur à un niveau de 15,0 millions d’heures travaillées.

La stratégie québécoise de développement de la filière de batteries pour voitures électriques au Québec continuera d’être favorable pour le secteur, encore plus si d’autres projets se concrétisent.

Source : Commission de la construction du Québec