Alternance travail-études, un moyen de contrer le déficit de compétence de la relève

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Sur la photo, on aperçoit notamment Julie Senécal, directrice générale et vice-présidente exécutive de la CMEQ, Audrey Murray, présidente-directrice générale de la CCQ, et Jean Boulet, ministre du Travail.

Le vendredi 28 février dernier avait lieu le lancement officiel de l’alternance travail études (ATE) dans l’industrie de la construction. L’événement s’est déroulé au Centre de formation Le Chantier (Le Chantier) à Laval, qui a été le premier centre à offrir l’ATE en construction au Québec. Pour l’occasion, le ministre du Travail, Jean Boulet, les représentants des associations patronales, dont la CMEQ, et syndicales de l’industrie, ainsi que les représentants des organisations du monde de l’éducation étaient présents.

Audrey Murray, présidente-directrice générale de la Commission de la construction du Québec s’est dit heureuse, à juste titre, de la réalisation de cette première étape. D’abord parce que les discussions entourant la mise en place de l’ATE dans les programmes de formation en construction devaient se faire de concert avec le réseau de l’éducation et l’industrie de la construction, deux milieux complexes aux réalités très différentes. Ensuite parce qu’en moins d’une année, la CCQ a réussi à mobiliser l’ensemble des intervenants autour d’un plan d’action qui vise à implanter l’ATE dans 50 % des 26 programmes de formation en construction d’ici cinq ans.

L’ATE, Le Chantier et la CMEQ

Pour Le Chantier et la CMEQ, l’événement de vendredi dernier était aussi source de fierté. Dans le cadre du projet pilote, la première cohorte d’élèves en construction au Québec ayant fait des stages en milieu de travail durant leur formation, et ce, à raison de trois périodes de 120 heures en chantier, a eu lieu en électricité.  « La CMEQ a à cœur de soutenir les initiatives qui visent à développer une relève compétente et diversifiée. Nous avons appuyé dès le départ le projet pilote en ATE. Depuis, nous sommes allés rencontrer d’autres centres de formation intéressés par l’ATE. La CMEQ sera là pour les soutenir », indique Julie Senécal, directrice générale de la CMEQ.

Depuis 2023, c’est plus de 110 entreprises en électricité qui ont accueilli des stagiaires et bénéficié des 60 000 heures de travail de cette jeune main-d’œuvre. La CMEQ a joué un rôle de facilitateur en favorisant le maillage entre le centre de formation et les entrepreneurs électriciens.

« L’ATE permet aux élèves en formation de mettre en pratique les apprentissages qu’ils ont faits à l’école tout s’initiant à la réalité du travail en chantier. Au final, les jeunes sont mieux formés et plus motivés à travailler dans l’industrie»,  mentionne Julie Senécal.

Conditions d’applications de l’ATE

Les élèves en ATE ont un certificat de compétences apprenti. Leurs conditions de travail sont celles prévues dans la Loi R-20. Les heures de travail réalisées en chantier sont créditées à leur carnet d’apprentissage.

 

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